Cambridge University Library is holding lecture on French Liberation literature. Check out the blurb below from Cambridge University Library below for details.
The event is free to attend online, and will be held in French with English subtitles. Click here for more details about the event. To register to attend, click here.
While historical facts remain the same, our understanding of history is subject to all kinds of variations. This is linked to new sources becoming more or less visible and accessible, but also to changing sensibilities and mentalities. Since the defence in 1984 of my doctoral thesis on art and the art world during the Second World War in France, most of the witnesses have disappeared, but some sources then prohibited are no longer hidden from view. Our interest in certain subjects has increased, whilst other subjects deemed worthy of attention then are thought less so today. When the subject of French art in World War Two was first studied, we focused on the tip of the iceberg: official artistic life, censorship, antiSemitism, cultural collaboration, the Vichy government program, the policies of the occupying Nazis. When re the period twenty years later, on the occasion of the exhibitionexamining L’art en guerre (at the Modern Art Museum of the city of Paris and at the Guggenheim Museum), new sources emerged. Increasingly, our attention was directed towards underground and clandestine areas of history. The role of women was suddenly more important, and their place in the Resistance became central both in and through art. In this talk, our research, writing and exhibitions will be used to show how history operates as a human and social science, anchored in the very historicity of human experience. Following the lecture will be a Q&A with Laurence Bertrand Dorléac and Nicholas White, Professor of French Literature and Culture, University of Cambridge.
Si les faits du passé demeurent les mêmes, leur histoire est soumise à toutes sortes de variations liées aux sources plus ou moins visibles et accessibles mais aussi aux sensibilités et aux mentalités qui changent. Ainsi, depuis la soutenance de notre thèse de doctorat en 1984 sur l’art et le monde de l’art pendant la Seconde Guerre mondiale en France, la plupart des témoins ont disparu, des sources alors interdites ne le sont plus, notre intérêt pour certains sujets s’est accru, d’autres objets dignes d’attention le sont moins aujourd’hui. Alors que nous avions étudié dans un premier temps les sources disponibles, nous avons privilégié la part émergée de l’iceberg : la vie artistique officielle, la censure, l’antisémitisme, la collaboration culturelle, le programme gouvernemental de Vichy, la politique de l’occupant nazi. Lorsque nous avons retravaillé sur la période plus de vingt ans plus tard, à l’occasion de l’exposition L’art en guerre (au Musée d’art moderne de la ville de Paris et au Musée Guggenheim), les sources nouvelles émergeaient et notre attention s’orientait impérieusement vers les zones clandestines et souterraines de l’histoire. La place des femmes était tout à coup plus importante, la résistante dans l’art et par l’art devenaient centrales. À travers nos recherches, nos textes et nos expositions, nous montrerons de quelle façon l’histoire est une science humaine et sociale profondément soumise au régime d’historicité des humains. Après la conférence, une séance de questions / réponses avec Laurence Bertrand Dorléac et Nicholas White, professeur de littérature et de culture françaises, Université de Cambridge.
Click here for more details about the event.